Sites touristiques : Histoire et patrimoine

SOMMAIRE

Son histoire...

L’origine du nom de la commune :

Le nom de notre commune vient directement des débuts de l’ère chrétienne. Il fut cité pour la première fois dans un document écrit en 642 lorsque l’Evêque Saint-Hadouin légua par testament ses terres et son village « Iscomodiacus in pago Bélini » au Monastère Saint-Pierre et Saint-Paul du Mans. Ecommoy s’appelait donc Iscomodiacus.

Ce village était en fait une villa gallo-romaine entourée des huttes des serfs affranchis par Saint-Hadouin et se trouvait en bordure d’une voie romaine qui conduisait les légions de César du Mans vers Château La Vallière et la Touraine.

C’est là qu’au premier siècle de notre ère, un noble gallo-romain qui s’appelait Scommodius avait installé sa demeure à laquelle il avait donné le nom de Scommodiacum.

Cinq siècles plus tard, le dernier possesseur Ausérénus la vendit à Saint-Hadouin. Quand Saint-Hadouin acheta la villa, les Romains étaient partis depuis près de 2 siècles. L’Eglise florissante remplaçait donc le décadent empire romain.

Au cours des siècles, Scommodiacum est devenu successivement Escommonium, Esquomoué, Ecomoué, Escommoy et enfin Ecommoy. Il y a 2 deux siècles, on écrivait encore Escommoy dans les registres d’Etat civil.

Une ville ville du commerce :

Ecommoy n’a été longtemps qu’un gros bourg sans seigneurie notable. Les villages alentours étaient plus importants et plus animés jusqu’à la fin du Moyen-âge. Puis, lorsque la guerre de cent ans prît fin et que le royaume de France fût pacifié, Ecommoy pu enfin profiter de sa situation géographique sur un axe routier très important. La voie romaine Le Mans Tours devenait fréquentée par les nombreux pélerins, soit qu’ils se rendent au Mont-St-Michel en venant du Sud, soit qu’ils se dirigent vers St-Jacques de Compostelle en sens inverse.

C’est en 1594 que le seigneur Arnaud de Beauville eut la bonne idée de demander et d’obtenir pour la commune la création d’un marché le vendredi et de trois foires annuelles. Ecommoy devint donc à partir du 16ème siècle une petite ville très commerçante.

 

Monuments et lieux historiques

Trop à l’étroit dans l’Hôtel de Ville, les services municipaux prennent, en 1982, les locaux occupés auparavant par les gendarmes pendant soixante douze ans, rue des Promenades. L’entrée se trouve Place du Gal de Gaulle. En 2004, les bâtiments sont réaménagés et agrandis. Une véranda est alors ajoutée à l’immeuble en guise d’accueil.

 

Elle fut construite à partir de 1840. Le chantier de construction dura trois ans. Elle connut par la suite certaines modifications telles que l’ouverture d’une porte donnant sur la rue Geneviève Crié, l’installation d’une nouvelle horloge…Elle est la première église style néo-gothique du département. Elle est également remarquable par le nombre et la qualité des vitraux qui la composent. L’ensemble de l’église est classé au titre des Monuments historiques, en raison de son architecture et ses vitraux remarquables.

Allée créée à l’époque de Louis XIV par le jardinier du roi. C’est autour de cette allée que la plupart des équipements municipaux ont été construits : École Maternelle, école Primaire et Collège, Terrains de Basket-ball, Football, Skate-Parc (maintenant déplacé un peu plus loin), Piscine municipale, aire de jeux….

(visibles dans les landes du Rhonne). La légende des Pierres Tournantes remonte au Moyen-âge, elle raconte qu’à la nuit tombée, les mégalithes (ils font environ 10 à 15 tonnes chacun) se soulèvent et tournent dans les airs. La Légende racontait également qu’elle bouchait une importante réserve d’eau qui, si on les enlevait, submergerait la ville d’Ecommoy. Ces pierres ont été déplacées lors du chantier de l’autoroute A28 et replacées dans un site aménagé pour les touristes et promeneurs.

Sa construction remonte sans doute au XVe siècle. Elle fut habitée par les Seigneurs de Fontenailles, puis devint une métairie.
En 1829, La Grande Maison fut donné aux Soeurs de la congrégation d’Evron, y fondant un pensionnat d’éducation de jeunes filles et une maison de charité. Elle abrite de nos jours la maison médicale.

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La ligne Tours – Le Mans voit le jour en 1858. La Gare d’Ecommoy est construite un an plus tard. Au fur et à mesure des années, les habitants ont commencé à construire des commerces, des industries, des maisons autour de celle-ci… les élus améliorent le chemin qui joint le centre-ville et la voie ferrée. Les registres du conseil Municipal témoignent de l’intérêt des élus locaux pour la ligne Le Mans-Tours : à de nombreuses reprises, l’assemblée locale se plaint auprès de la société des chemins de fer de l’insuffisance du nombre de dessertes horaires des trains, ou de la sécurité des voyageurs en gare d’Ecommoy.

L’hippodrome fut aménagé en 1926 pour des premières courses le 18 juillet de la même année. L’année suivante, des tribunes en bois furent construites. Ravagée en 1938 par un incendie, la structure fut reconstruite en béton. Avec le temps et le dynamisme des membres de la Société des courses, l’hippodrome de Fontenailles s’est doté d’une salle pour les parieurs et la buvette, de box et stalles pour les chevaux, d’une aire de jeux pour les enfants, d’un espace de restauration jusqu’à devenir ce qu’il est de nos jours.

Château de Fontenaille (château privé) : il a été le lieu de séjour des sœurs dominicaines de Béthanie pendant plus d’un siècle. 

Le château de nos jours très réduit puisqu’il ne subsiste que l’aile gauche. Il faisait 100 pieds de long et avait été construit à partir de 1665, par Paul Fréart de Chanteloup, mécène et amateur d’art. L’aile droite et la partie centrale furent détruites au cours du XIXe siècle, dans des circonstances restées très mystérieuses. 

Eléments protégés :
Deux pavillons jumeaux du 17e siècle élevés en bordure des douves et dépendant du couvent, possèdent des frontons sculptés par Bartelemy de Melo et sont classés à l’inventaire des Monuments Historiques par arrêté du 31 mai 1943.

Pour aller plus loin :

Écommoy au XXe siècle : invitation au voyage. – Sylvain Surin, Sylviane George, Camille Ballester, Raymond Curé, Colette Flandrin, Auguste Fourmi, Georges Laplagne. – 2007

 

Carte interactive

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